Science et littérature, Cheney Hua

Artiste: Giang Tien Mai

Au cours des XIXe et XXe siècles, science et littérature étaient en apparence deux disciplines dissociées l’une de l’autre. Alors que la science représentait le savoir basé sur une méthodologie empirique, la littérature était portraiturée comme un art, un simple moyen pour les humains de s’évader de la réalité. Dans ce travail, il s’agira de combler le fossé entre littérature et science, de montrer en quoi le discours fictionnel est un outil qui sert à réformer et à critiquer le discours scientifique reposant sur l’empirisme et la raison. Pour ce faire, les idées suivantes seront traitées: remise en question des fondements de la science et réfutation de l’axiome voulant que l’homme soit un animal raisonnable. Les œuvres utilisées seront L’aliéniste de Machado de Assis, Les Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski et Le docteur invraisemblable de Ramón Gómez de la Serna.

Remise en question des fondements de la science

Tout d’abord, avant de faire une quelconque mention de critique ou de remise en question, il importe d’expliquer ce sur quoi l’examen portera, en l’occurrence la méthode scientifique. La science se définit généralement comme un mode de connaissances basé sur une démarche empirique[1]. En d’autres termes, l’acquisition de connaissances objectives passe par la généralisation d’événements particuliers récurrents dits sensibles. L’observation est le moyen privilégié par les scientifiques dans ce processus. Elle constitue un instrument de collecte d’informations, informations qui, lorsqu’analysées, amènent à des inférences logiques, à des lois dont l’expression devient universelle.

Dans Le docteur invraisemblable comme dans L’aliéniste, l’observation constitue le fondement du traitement psychologique. Sa primauté est reflétée dans les multitudes enquêtes qu’effectuent les deux docteurs concernant leurs patients. Par exemple, le docteur Bivar, dans Le docteur invraisemblable, pour trouver la cause du problème qui affecte un homme barbu, « [s’informe] […] de ses habitudes; [inventorie] sa table de travail, [fouille] dans ses tiroirs »[2] et questionne sa famille[3]. Les observations directes et celles rapportées apparaissent alors essentielles au diagnostic des patients puisqu’elles agissent à la manière d’indices que le docteur doit mettre en relation afin d’émettre sa conclusion. Dans L’aliéniste, la scrutation intense des détails témoigne du rôle que joue l’observation au coeur du système de pensée de l’aliéniste Bacamarte. La figure d’accumulation suivante montre avec quel effort excessif, Bacamarte répertorie tous les moindres faits et gestes de ses patients:

« [L’]aliéniste procéda à une vaste classification de ses pensionnaires. […] [I]l entreprit une analyse tenace et soutenue, consignant pour chacun des cas étudiés les habitudes du malade, ses heures de crise, ses répugnances et sympathies, son vocabulaire et son comportement, ses tendances; il se renseignait sur sa profession, ses modes de vie, son entourage familial, s’informait des circonstances au cours desquelles le dérangement mental avait fait son apparition, des accidents et maladies survenues dans l’enfance et l’adolescence, des antécédents familiaux, une enquête des plus complètes comme ne l’aurait pas conduite le plus minutieux des enquêteurs.[4]»

Cet extrait illustre également le positivisme du personnage de Bacamarte. Effectivement, sa constante recherche d’une théorie de la folie en accord avec ses observations du comportement humain peut être assimilée au projet positiviste de comprendre rationnellement les faits sociaux. Bacamarte est aussi un homme dévoué au progrès, principe gouvernant la philosophie d’Auguste Comte. La preuve, sa devise est « Toujours de l’avant ! »[5]. Il y a chez lui un refus de stagner et une obsession pour l’amélioration.

Maintenant, si empirisme et positivisme ne sont pas à confondre, ces courants de pensée partagent toutefois des caractéristiques communes. L’observation est enracinée dans leur méthode et dégager des conjectures à partir de l’expérience sensible est leur objectif. Dans ce contexte, le rôle du discours fictionnel est de remettre en question cette méthode et ces conjectures.

Dans L’aliéniste, par exemple, la froideur du procédé de Bacamarte le déshumanise. Son asile est la « Bastille de la raison »[6], métaphore faisant une référence historique à la forteresse française, symbole de l’autorité déconnectée de son peuple. Enfermé dans sa science, le docteur a perdu de vue ses patients. Ses « yeux […] allaient du livre au plafond et du plafond au livre, embués par la concentration, yeux de voyant, tout ouverts aux choses de l’esprit, mais aveugles à la réalité extérieure.[7] » Ainsi, Bacamarte est dépeint comme un être inapte à reconnaitre la dignité humaine, concept qui devrait pourtant être à la base de toute science dont le but serait d’œuvrer de façon      « utile à l’humanité »[8]. Le problème de son procédé tient de l’irréductibilité de l’esprit humain. En d’autres termes, réduire l’homme à un animal social dont les comportements pourraient être prévus en exploitant la récurrence, le caractère répétitif, de certains de ses gestes est une erreur, et ce car l’homme n’est pas une fourmi qui aurait commencé avec une fourmilière et fini avec la même fourmilière[9]. Il n’est pas un être entièrement prévisible. Fragmenter l’humain en de plus simples composantes observables telles ses « habitudes », ses « modes de vie », son « comportement », son « entourage familial », etc., pour espérer trouver une constance, s’avère une opération éliminant la complexité de l’esprit humain et ce faisant, a pour effet d’altérer la véritable connaissance, de masquer la « réalité extérieure ». Le tout n’est pas toujours réductible à la somme de ses parties. La psychologie semble transcender l’empirisme et les rapports de succession ou de similitude qu’il est possible de déduire à partir de l’observation.

C’est cette idée de transcendance que l’on retrouve dans Le docteur invraisemblable puisqu’en ce qui concerne la méthode du docteur Bivar, Gómez de la Serna discréditera son côté scientifique en montrant que celle-ci, bien que reposant sur des observations, relève également du mystique, ce qui est relatif aux mystères. Il apparait que l’empirisme soit insuffisant pour expliquer la cause de symptômes psychosomatiques.

Le passage suivant exemplifie la conception peu rigoureuse de la médecine selon le docteur Bivar: « Ainsi, devant ce trait d’audace qui déconcerta ma science livresque, j’acquis une aveugle confiance en ces chemins inexplorés dans lesquels je me suis jeté[.][10]» Dans ce passage, l’expression « aveugle confiance en ces chemins inexplorés » atteste de la foi inébranlable du docteur en l’étude de l’inconnu et en l’utilisation des méthodes hors norme. Le docteur Bivar a abandonné la médecine traditionnelle. Il n’opère pas ses patients. Il n’effectue pas d’examens cliniques. La médication ne fait pas partie de son langage. Ses yeux et son imagination sont ses seuls outils. Empirisme et fiction forment alors un amalgame contradictoire.

Dans L’aliéniste, le concept de mysticisme se rapporte à la nature. Cette dernière semble être dotée d’un pouvoir thérapeutique inexplicable par la science et sert volontiers de réponse aux cas les plus difficiles à résoudre comme cet extrait le souligne: « La droiture de l’aliéniste apparut avec évidence à cette occasion; il reconnut ingénument n’avoir eu aucune part dans la guérison [du conseiller Galvao, personne considérée gravement atteinte dû à son extrême équité], attribuable à la seule vis medicatrix de la nature.[11]» Or, octroyer de tels exploits à cette nature est un réflexe des penseurs de l’ère préscientifique, qui en plus de constituer un obstacle épistémologique, témoigne de l’inaptitude de la raison à comprendre intégralement le comportement humain.

Si les auteurs de L’aliéniste et du docteur invraisemblable remettent en question la méthode scientifique, Dostoïevski, au moyen de son personnage de l’homme du sous-sol, critique les conclusions qui en résultent. Pour l’homme du sous-sol, si le but de la vie résidait en la prédiction des comportements humains, c’est-à-dire en l’asservissement de l’homme aux lois de la science et de la sagesse, il n’y aurait alors plus aucune raison de continuer à vivre. Voilà pourquoi il refuse notamment de se décrire, car ce serait là s’achever, se déterminer, s’asservir à la définition du trait, du mot choisi pour se représenter. Il n’est donc pas « méchant, ni gentil, ni salaud, ni honnête, ni un héros, ni un insecte[12]. »

Sa philosophie va jusqu’à nier la notion de causalité, « rapport actuel d’une cause et d’un effet[13]». Effectivement, pour l’homme du sous-sol, il est impossible de trouver une cause première qui servirait de fondement irréfutable à une pensée ou à une action. Cette impossibilité est due à la régression à l’infini des causes. L’homme affirme: «[Chez] moi, toute cause première en fait immédiatement surgir une autre, plus première encore, et ainsi de suite à l’infini[14].» Or, puisqu’une cause déterminée entraine un effet et réciproquement qu’un effet est le résultat nécessairement d’une cause déterminée[15], il apparait que la notion de causalité est ébranlée par cette régression à l’infini, source d’indétermination causale. En d’autres mots, la correspondance entre une cause et un effet ne peut point être établie, la cause n’étant jamais certaine. Si l’on considère en général du point de vue empirique (mais non positiviste[16]) que causalité rime avec relation, on arrive alors à la conclusion que les lois scientifiques formulées à partir de la mise en relation de données impliquent une manifestation du principe de causalité, principe réfuté par l’homme du sous-sol. La science se baserait donc sur de fausses prémisses.

L’homme, animal irraisonnable

Il y a deux millénaires, Aristote affirmait: « L’homme est un animal politique.[17]», posant par conséquent la distinction entre humains et autres créatures. Ce qui distingue l’homme des animaux qui vivent également en communauté, c’est son pouvoir de débattre, d’user de la parole, mais plus particulièrement de sa raison pour mieux organiser la société. L’animal politique est donc avant tout un animal rationnel[18]. Mais-est ce vraiment le cas ?

Intéressons-nous à la question de la folie. La folie désigne souvent l’irraison et la déviance. Un homme fou est une aberration statistique puisque par définition l’humanité est raisonnable. Dans L’aliéniste, par contre, tout semble contredire cette règle. Selon l’aliéniste Bacamarte, l’île où il a établi son asile comporte bien plus de gens fous qu’il ne le pensait, et ce parce que beaucoup ne possèdent pas la raison, « le parfait équilibre de toutes les facultés »[19]. Il dit: « Jusqu’ici la folie, objet de mes travaux, était une île perdue dans l’océan de la raison. J’en viens à soupçonner qu’il s’agit d’un continent.[20]» La folie semble alors régner en nombre sur la raison, ce qui est un non-sens aux yeux de Bacamarte, qui finira par rétracter sa première définition de la folie. Être fou, ce sera pour lors être trop tolérant, trop loyal, trop équitable, trop perspicace. Peu à peu, l’asile se videra de ses aliénés. Il n’en restera plus qu’un, le docteur lui-même. L’homme fou, l’aberration statistique, se révèlera être l’homme de raison et des sciences.

Dans Les Carnets du sous-sol, l’homme du sous-sol évoquera l’idée selon laquelle l’humain est prêt à tout afin d’exacerber parfois jusqu’à la folie ses plus vils caprices, ses désirs et ses pulsions les plus irraisonnables.

L’homme du sous-sol questionne le lecteur au sujet des intérêts humains:

«Vos intérêts, qu’est-ce que c’est ? Le bien-être, la richesse, la liberté, le calme, etc. ; de sorte que les hommes, qui, par exemple, iraient délibérément à l’encontre de cette liste ne seraient, d’après vous, et d’après moi, bien sûr, rien d’autre que des obscurantistes, ou carrément des fous, n’est-ce pas ? Mais, une chose étonnante : comment se fait-il que toutes ces statistiques, ces sages, ces amis du genre humain, énumérant les intérêts des hommes en oublient toujours un ?[21]»

Pour l’homme du sous-sol, cet intérêt manquant est la volonté indépendante de l’homme, son anneau de Gygès[22]. Il n’existe pas de plus grand intérêt pour l’homme que de s’affranchir des lois et obligations de la société sans subir de conséquences. Si les hommes pouvaient se procurer cet anneau de Gygès, ils le feraient et ce même si cela implique de « se dresser contre le bon sens, l’honneur, le calme, le bien-être […] »[23], à se dresser finalement contre la raison, car en possession de cette bague, seul un homme parfaitement raisonnable et naïf, voire insensé, serait capable de respecter en tout temps les lois humaines qui lui sont désavantageuses parce que le privant de sa liberté particulière.

Buckle affirmait, dit l’homme du sous-sol, que « l’homme s’adoucit avec la civilisation et que, par conséquent, il devient moins sanguinaire et moins capable de faire la guerre[24]. » Pour l’homme du sous-sol, or, « tout ce que fait la civilisation, c’est qu’elle amène à plus grande complexité de sensations… absolument rien d’autre[25]. » L’homme ne s’est pas « adouci avec la civilisation ». Il n’est pas devenu plus raisonnable. La civilisation a seulement, en termes freudiens, sublimé les désirs irrationnels de l’homme, refoulé les pulsions du ça avec les normes sociales et morales que constitue le surmoi. La société a partiellement résorbé l’instinct animal de l’homme. Les outils pour s’accaparer de ressources sont devenus moins violents, mais se sont complexifiés. Ce n’est plus la guerre, mais l’économie. Ce n’est plus le meurtre ou le vol, mais ce sont le mensonge, la corruption, la perfidie. Pour faire un parallèle, dans Le docteur invraisemblable, roman responsable notamment du dévoilement de la psychanalyse freudienne en Espagne[26], le docteur Bivar soutient que le mal de sa cousine bourgeoise provient « de ses viles inclinations […][27] » à s’affairer au pied des morts, l’air faussement triste, pour espérer obtenir une part de leur héritage. Le docteur souligne ainsi l’avarice de sa cousine, avarice qui est plus synonyme à irraison qu’à raison, car pourquoi désirer plus lorsque l’on a déjà tout ce qu’il nous faut ? Définir l’homme uniquement comme un être raisonnable est donc une erreur. L’homme est à la fois rationnel et irrationnel, tourmenté à jamais par la raison, le bon sens ainsi que par ses désirs, sa volonté.

En somme, il a été question de montrer comment le discours fictionnel permet de contester l’empirisme et la logique du discours scientifique. Les œuvres choisies ont établi la difficulté qu’ont les sciences de prévoir le comportement humain. S’est attachée à cette idée, celle évoquant que l’humain n’est naturellement pas un animal uniquement raisonnable, d’où peut-être l’impuissance de la science à l’étudier parfaitement. Dans une ère où les algorithmes et la robotique sont omniprésents, il y a lieu de revaloriser la littérature et la philosophie comme discours questionnant la responsabilité sociale des scientifiques. La science se traduit souvent en quête sans fin du développement. Pour éviter des dérapages, il faut donc encadrer cette quête. Une réflexion multidisciplinaire s’impose. L’éthique scientifique n’est pas qu’une affaire de scientifiques.

Médiagraphie:

1. Livres

DE ASSIS, Machado, J.-M., L’aliéniste. Bruxelles, Éditions Métailié, 2012, 96 p.

DOSTOÏEVSKI, Fiodor. Les Carnets du Sous-sol. Québec, Éditions Flammarion, collection BABEL, 1992, 182 p.

GODIN, Christian, Dictionnaire de philosophie. Paris, éditions Fayard/éditions du temps, 2004, 1534 p.

GOMEZ DE LA SERNA, Ramon, Le docteur invraisemblable. Paris, GÉRARD LEBOVICI, 1984,   232 p.

HERSCH, Jeanne. L’étonnement philosophique: une histoire de la philosophie.  Montréal, Éditions Gallimard, Collection Folio essais, 1993, 460 p.

LEROUX, Georges. Platon : La République. Paris. Éditions Flammarion, Collection GF, 2002,   802 p.

SPINOZA, Baruch. L’ÉTHIQUE. Chicoutimi, document produit en version numérique et édité par Jean-Marie Tremblay, 2008, 327 p.

2. Internet

LA PAUSE PHILO (2019). « L’homme est par nature un animal politique. » – Aristote, [En ligne], La Pause Philo. Disponible à: http://lapausephilo.fr/2019/04/11/lhomme-est-par-nature-un-animal-politique-aristote/ [page consultée le 2 décembre 2019].

PIÉGAY, Victor-Arthur, Le Docteur invraisemblable ou la psychanalyse possible selon Ramón Gómez de la Serna, Arts et Savoirs [En ligne], 5 | 2015, mis en ligne le 15 mars 2015, consulté le 06 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/aes/317 ; DOI : 10.4000/aes.317

WIKIPÉDIA (2019). Science, [En ligne], Wikipédia. Disponible à: https://fr.wikipedia.org/wiki/Science [page consultée le 30 novembre 2019].


[1] WIKIPÉDIA (2019). Science, [En ligne], Wikipédia. Disponible à: https://fr.wikipedia.org/wiki/Science [page consultée le 30 novembre 2019].

[2] GÓMEZ DE LA SERNA, Ramón, Le docteur invraisemblable. Paris, GÉRARD LEBOVICI, 1984, p. 19.

[3] Ibid. p. 19.

[4] DE ASSIS, Machado, J.-M., L’aliéniste. Bruxelles, Éditions Métailié, 2012, p. 25.

[5] Ibid., p. 74.

[6] Ibid., p. 45.

[7] Ibid., p. 46.

[8] DE ASSIS, Machado, J.-M., L’aliéniste. Bruxelles, Éditions Métailié, 2012, p. 22.

[9] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. Les Carnets du Sous-sol. Québec, Éditions Flammarion, collection BABEL, 1992, p.46.

[10] GÓMEZ DE LA SERNA, Ramón, Le docteur invraisemblable. Paris, GÉRARD LEBOVICI, 1984, p. 13.

[11] DE ASSIS, Machado, J.-M., L’aliéniste. Bruxelles, Éditions Métailié, 2012, p. 73.

[12] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. Les Carnets du Sous-sol. Québec, Éditions Flammarion, collection BABEL, 1992, p. 13.

[13] GODIN, Christian, Dictionnaire de philosophie. Paris, Éditions Fayard/éditions du temps, 2004, p. 177.

[14] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. op. cit, p. 28-29.

[15] SPINOZA, Baruch. L’ÉTHIQUE. Chicoutimi, document produit en version numérique et édité par Jean-Marie Tremblay, 2008, p. 13.

[16] La notion de causalité n’existe pas dans la pensée positiviste.

[17] LA PAUSE PHILO (2019). « L’homme est par nature un animal politique. » – Aristote, [En ligne], La Pause Philo. Disponible à: http://lapausephilo.fr/2019/04/11/lhomme-est-par-nature-un-animal-politique-aristote/ [page consultée le 2 décembre 2019].

[18] HERSCH, Jeanne. L’étonnement philosophique: une histoire de la philosophie. Éditions Gallimard, Collection Folio essais, 1993, p. 66-67.

[19] DE ASSIS, Machado, J.-M., L’aliéniste. Bruxelles, Éditions Métailié, 2012, p. 31.

[20] Ibid., p. 30-31.

[21] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. Les Carnets du Sous-sol. Québec, éditions Flammarion, collection BABEL, 1992, p. 32-33.

[22] LEROUX, Georges. Platon : La République. Paris. Éditions Flammarion, Collection GF, 2002, p. 123-124-125

[23] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. op. cit. p. 34.

[24] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. op. cit. p. 35.

[25] DOSTOÏEVSKI, Fiodor. op. cit., p. 35.

[26] PIÉGAY, Victor-Arthur, Le Docteur invraisemblable ou la psychanalyse possible selon Ramón Gómez de la Serna, Arts et Savoirs [En ligne], 5 | 2015, mis en ligne le 15 mars 2015, consulté le 06 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/aes/317 ; DOI : 10.4000/aes.317

[27] GÓMEZ DE LA SERNA, Ramón, Le docteur invraisemblable. Paris, GÉRARD LEBOVICI, 1984, p. 15.

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